Iscal poursuit son engagement vers la décarbonation
Début décembre, sur son site de Fontenoy, Iscal a inauguré son troisième digesteur et sa seconde unité de recompression mécanique des vapeurs, dans la continuité de sa politique de transformation durable entamée en 2020. L’entreprise franchit ainsi une nouvelle étape dans son plan de décarbonation.

Treize millions d’euros. C’est le montant investi par Iscal, depuis 2020, dans son plan de décarbonation. Une feuille de route qui a permis à l’entreprise d’ériger des équipements inédits sur son site tels que des digesteurs et une éolienne, mais aussi de conduire d’autres projets, comme l’installation de cinq nouveaux échangeurs ou encore la rénovation des caisses d’évaporation. De quoi réduire les pertes énergétiques tout au long du processus de production du sucre.
Avec des résultats chiffrés : les émissions d’Iscal sont tombées à 260 kg de CO2 par tonne de sucre en 2024, soit une diminution de 11 % par rapport à 2023.
20 % de biogaz auto-produit
Le troisième digesteur, inauguré le 2 décembre, représente un investissement avoisinant 2 millions d’euros. Il génère une puissance moyenne annuelle de 2 MW qui produit 8.000 MWh/an. Cette énergie évite l’émission annuelle de 1.680 t de CO2.
Afin de fonctionner et produire du biogaz, ces trois digesteurs, synonyme d’un investissement total de 5 millions d’euros, sont alimentés grâce aux résidus betteraviers (pulpes et radicelles) qui sont ainsi valorisés. Ce biogaz alimente ensuite la chaudière, contribuant à l’ambition de décarbonation de l’entreprise.
« Grâce à l’ajout de ce troisième digesteur, nous pouvons désormais atteindre 20 % de biogaz auto-produit dans notre mix énergétique. À terme, nous disposerons de six digesteurs qui nous permettront encore d’augmenter ce pourcentage d’énergie verte », détaille Robert Torck, ceo du sucrier.
Réduire la consommation énergétique
La sucrerie de Fontenoy a aussi investi un million d’euros dans sa seconde unité de recompression mécanique des vapeurs. Cette technologie récupère les vapeurs, les comprime et les réutilise comme source de chaleur dans la même caisse d’évaporation dont elles sont issues.
D’un point de vue énergétique, l’unité constitue un énorme ventilateur fonctionnant en circuit fermé. Celui-ci est alimenté par de l’électricité verte issue de l’éolienne installée sur le site. Ce qui permet au sucrier de réduire sa consommation d’énergie issue de sa chaudière.
Outre ces nouvelles installations, Iscal entend encore investir 20 millions d’euros dans trois nouveaux digesteurs, une ligne biométhane et d’autres équipements qui aideront à réduire davantage encore l’empreinte carbone de la sucrerie





