Accueil Cultures

De nouvelles mesures pour réduire l’impact des pesticides sur le territoire wallon

Les mesures proposées par le ministre wallon de l’Environnement, Carlo Di Antonio (cdH), afin de réduire l’impact des pesticides sur le territoire wallon ont été approuvées par le gouvernement wallon.

Temps de lecture : 2 min

Ces mesures, qui seront d’application dès la saison 2019, prévoient notamment l’interdiction de débuter une pulvérisation lorsque la vitesse du vent est supérieure à 20 km/h, ou 3 Beaufort comme c’est le cas en France ainsi que l’interdiction de pulvériser à moins de 50 m des bords de toute parcelle qui jouxte un site d’établissement (cours de récréation, écoles, internats, crèches et infrastructures d’accueil de l’enfance) durant les heures de fréquentation de celui-ci.

Le texte impose également d’utiliser, sur tout le territoire wallon, un matériel d’application qui réduit la dérive de minimum 50 %, « les phénomènes de dérive durant la pulvérisation ou les phénomènes de volatilisation à partir du sol ou de la végétation pouvant en effet être une source d’exposition aux pesticides non négligeable pour les personnes résidant dans le voisinage des cultures traitées », selon le ministre.

Le projet évoque enfin la mise en place d’une charte régionale de bonnes pratiques d’utilisation de produits phytopharmaceutiques à laquelle chaque utilisateur professionnel sera libre, ou non, de souscrire.

« Ces mesures pourront être revues à la lumière des résultats de l’étude PROPULPPP actuellement en cours et qui a pour but de mesurer l’exposition des citoyens wallons aux pulvérisations de produits phytopharmaceutiques et d’évaluer les pratiques et équipements permettant de l’éviter », a enfin rappelé Carlo Di Antonio.

(Belga)

A lire aussi en Cultures

Évaluation des stocks belges de pomme de terre : 800.000 t de plus que l’an dernier

pommes de terre Au 15 novembre, les stocks totaux de pommes de terre sont estimés à 4,11 Mt et surpassent la moyenne des trois dernières années. 2025 aura été marquée par une forte augmentation de la production de tubercules, liée aux surfaces implantées et aux bons rendements, et se termine avec de faibles prix pour le marché du libre et le risque de refus ou de réfaction à la livraison. La variété Fontane continue sa progression pour atteindre les 60 % des surfaces cultivées en Wallonie.
Voir plus d'articles