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Oser Bové

Altermondialiste, anarchiste, populiste, activiste, gauchiste, écologiste… : épines et fleurs qualificatives sont jetées par brassées sous les pas de José Bové, défenseur charismatique de la paysannerie. Il s’est créé un rôle taillé sur mesure : celui du dernier Gaulois qui résiste aux légions impériales de l’ultralibéralisme. Sa gouaille et son franc-parler sont inénarrables, et ne laissent personne indifférent. Il amuse, ou irrite ; il exalte, ou dénigre ; il blague, ou cloue au pilori ; tantôt on le porte au pinacle, tantôt on le voue aux gémonies. José Bové ne connaît guère la demi-mesure. Il est tout d’un bloc, monolithique, sans concession ni compromission, et ne laisse personne indifférent. Le suivre dans son combat n’est pas aisé : il faut oser Bové…

Le plus célèbre -et le plus sympathique !- moustachu de France, est monté un mardi soir à Bastogne, en pauvre Ardenne des hauts plateaux, où l’agriculture pastorale est bien malmenée en ces temps de basse sève. Il était invité par le Musée en Piconrue, dans le cadre de l’exposition consacrée au peintre-paysan ardennais de Vaux-Chavanne, André Bosmans. José Bové a en effet préfacé le livre « La fourche, la plume et le pinceau », consacré à cet artiste fort attachant...

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