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Dossier Fipronil: sept personnes et quatre entreprises renvoyées en correctionnelle

La chambre du conseil d’Anvers a décidé jeudi de renvoyer sept personnes et quatre entreprises devant le tribunal correctionnel.

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La crise des œufs contaminés au fipronil est apparue à l’été 2017, quand une alerte a été lancée par une usine de Saint-Nicolas auprès de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). Des centaines d’exploitation avicoles belges et des Pays-Bas avaient alors été bloquées. En Belgique, près de deux millions de volailles et 77 millions d’œufs ont dû être détruits. L’origine de la contamination provenait d’un nouveau traitement contre le pou rouge utilisé par la firme néerlandaise Chickfriend, liée au fournisseur belge de produits sanitaires Poultry-Vision. Une enquête judiciaire avait été ouverte le 19 juillet 2017 à Anvers et avait entraîné plusieurs perquisitions. Cette enquête avait mis en lumière «un commerce illégal dans lequel des produits antiparasitaires, dont du Fipronil, étaient ajoutés à des produits légaux, entraînant des risques pour la santé humaine», selon le parquet.

La chambre du conseil d’Anvers a décidé jeudi de renvoyer en correctionnelle cinq hommes de 27, 35, 48, 52 et 64 ans, originaires de Ravels, Kortemark, Melle, Houthalen-Helchteren et Libramont-Chevigny, ainsi que deux femmes de 36 et 37 ans d’Anvers et de Chaam aux Pays-Bas. Elle a aussi renvoyé quatre entreprises de Ravels, Torhout, Melle et Hamois devant le tribunal.

Les faits sont, entre autres, qualifiés «d’organisation criminelle», de «faux en écriture», «blanchiment», «commerce de gros de médicaments vétérinaires sans licence et sans autorisation de mise sur le marché». Selon la chambre du conseil, les entreprises concernées auraient dû savoir que ce traitement contenait du fipronil, substance pourtant interdite.

(Belga)

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