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Atchoum ! ¡Achú ! Atchim ! Achoo ! Hatsjoe ! Hatchi ! Etciú ! Apchkhi ! Apsiu ! Apchixa !… Le monde éternue dans toutes les langues, mais on ne répond plus guère « À vos souhaits ! », « Salud », « Jesus », « Gezondheid », « God bless you », « À tes amours, et que les tiens durent toujours » , etc. Fini de rire ! Le Covid-19 a mis le port des masques au goût du jour, et les enrhumés larmoyants sont regardés de travers, pestiférés des temps modernes qui font trembler ceux qui les croisent et les fuient. Le coronavirus chinois nous a bien eus ! Les médias alimentent la psychose et nous offrent une vue imprenable sur un chaos provoqué par une toute petite chose, d’autant plus redoutable qu’elle est invisible à l’œil nu, détectable uniquement par de puissants microscopes, ou par des analyses spécifiques.

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Atchoum ! ¡Achú ! Atchim ! Achoo ! Hatsjoe ! Hatchi ! Etciú ! Apchkhi ! Apsiu ! Apchixa !… Le monde éternue dans toutes les langues, mais on ne répond plus guère « À vos souhaits ! », « Salud », « Jesus », « Gezondheid », « God bless you », « À tes amours, et que les tiens durent toujours » , etc. Fini de rire ! Le Covid-19 a mis le port des masques au goût du jour, et les enrhumés larmoyants sont regardés de travers, pestiférés des temps modernes qui font trembler ceux qui les croisent et les fuient. Le coronavirus chinois nous a bien eus ! Les médias alimentent la psychose et nous offrent une vue imprenable sur un chaos provoqué par une toute petite chose, d’autant plus redoutable qu’elle est invisible à l’œil nu, détectable uniquement par de puissants microscopes, ou par des analyses spécifiques.

Les virus et autres microbes sont de vieilles connaissances pour l’humanité. Ils ont causé des épidémies cent fois plus meurtrières que les guerres les plus atroces. La Route de la Soie, entre Chine et Europe, a amené la Peste Noire au quatorzième siècle (décès d’un tiers de la population européenne) ; la peste bubonique de 1636, en Centre-Ardenne de la Haute-Sûre, a tué 90 % (!!) de ses habitants, lors du passage des troupes mercenaires croates venues combattre les armées françaises durant la Guerre de Trente Ans ; les soldats américains ont diffusé la Grippe Espagnole en 1919 ; le SIDA s’est répandu dans le monde en suivant les voies des vacances et les circuits de tourisme sexuel. La mondialisation de 2020 et son intense mouvement perpétuel constituent de puissants vecteurs de diffusion de ce vilain Covid-19, lequel provoque une grippe redoutable à affronter, et quasi impossible à circonscrire.

Le monde agricole, qui cultive la vie sous toutes ses formes, est évidemment confronté quotidiennement à toutes sortes de virus, bacilles, prions, bactéries, mycoses, mycoplasmes, etc, etc. Ils nous mènent la vie dure depuis la nuit des temps, de toutes les manières possibles. Le mildiou et l’ergot de seigle ont provoqué autrefois d’effroyables famines. La rage, la fièvre aphteuse, la tuberculose, la brucellose…, ont décimé des troupeaux entiers dans un passé pas si lointain. Aujourd’hui, la Peste Porcine Africaine affecte les sangliers et leurs cousins cochons ; elle cause mille désagréments dans les forêts gaumaises. Chaque jour, nos vaillants et inspirés protecteurs de l’Afsca et de l’Arsia nous découvrent de nouveaux dangers potentiels : virus chez les poulets, dans les tomates, les pommes de terre, les céréales… ; ESB, BVD, IBR, FCO, paratuberculose, mycoplasmes…, chez les bovins. Les animaux et les denrées alimentaires belges sont les plus analysés du monde ! Nos agences sont championnes en la matière, et leur expérience serait fort utile pour lutter contre le Covid-19 humain, ce terrible coronavirus, dont le seul nom sème l’effroi parmi la population, et la déroute dans les économies.

Cependant, il est vrai, des voix s’élèvent aussi pour affirmer que toutes les mesures de prévention, ainsi que l’hyper-médiatisation, provoquent davantage de dégâts que la Grippe Chinoise elle-même, un peu comme pour nous les agriculteurs, avec toutes ces maladies qu’il faut absolument éradiquer, et qui nous donnent des migraines affreuses dues aux tracasseries administratives. Difficile de décider quand c’est « trop », ou « pas assez ». Dans le cas présent, la sagesse commande évidemment de retenir un maximum l’expansion du virus, en attendant la mise au point d’un traitement efficace, ou la conception d’un vaccin. La médecine d’aujourd’hui dispose de moyens et de connaissances très étendus. Dans quelques mois, l’épisode Covid-19 ne sera peut-être plus qu’un mauvais souvenir, espérons-le…

Votre nez vous chatouille ? Atchoum ! Atchîî ! À vos souhaits, à vos amours, qu’ils durent toujours!!

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