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Un cygne noir et ses cygnes blancs

On nous a dit : « Plus de bisous ! ». Pourtant, le vent de mars nous a fait sa bise du Nord-Est pendant trois semaines, depuis l’arrivée du Covid-19, comme par hasard. Les grandes et méchantes invasions viennent le plus souvent de l’Est ! Celle qui nous occupe nous a confinés chez nous, confus et déconfits, mais confiants dans l’issue d’un combat qui risque de faire pas mal de victimes. Chaque jour apporte son lot de (mauvaises) nouvelles. La télé et les journaux sont devenus des plus déprimants… Des plus déroutants aussi, quand on veut suivre le flot tourbillonnant des informations. Politiciens, journalistes, scientifiques, médecins, économistes, sociologues, philosophes, altermondialistes, etc : ça parle dans tous les sens ! Chacun y va de ses conseils, de ses commentaires, de sa vision de l’avenir, de ses leçons à tirer. En pleine crise, l’émotionnel semble parfois prendre le pas sur le rationnel. Une expression cristallise pour moi la situation actuelle : nous vivons, paraît-il, un « cygne noir », lequel est suivi de ses « cygnes blancs ».

Le coronavirus, -et les catastrophes en cascade qu’il entraîne –, a pris le monde entier au dépourvu. Il s’agit d’un « cygne noir », en référence au concept décrit par le philosophe Nicholas Taleb, lequel faisait référence en 2001 à ces événements inimaginables, -comme l’existence d’un de ces magnifiques palmipèdes au plumage d’ébène –, rarissimes, sans précédent, et qui entraînent des conséquences désastreuses. Déjà, les Romains employaient une expression latine où cet...

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