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Réduire les surfaces en pommes de terre, ce printemps: pas si simple!

Les appels aux réductions des surfaces se multiplient dans les pays producteurs du nord-ouest européen.

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S ituation exceptionnelle et inédite, ce printemps : même l’industrie appelle à la modération des plantations. On observe même des renonciations par certains acheteurs de contrats signés, avec dédommagement.

Réduire les surfaces, c’est évidemment plus facile à dire qu’à faire, relève la Fiwap, dans son dernier avis: contrats signés, plants commandés, surfaces louées… Mais, peut-être vaut-il mieux supporter de nouveaux coûts maintenant (dédommagements envers les fermiers chez qui vous louez, achat de semences de la culture alternative – céréales de printemps, légumes, maïs… –, travaux d’entreprise) que d’implanter une culture qui va vous coûter au moins 5.000 €/ha, sans aucune garantie de « récupérer ses billes » dans quelques mois, voire plus d’un an ! À réfléchir donc.

Timides plantations

Les premières plantations ont eu lieu en Hesbaye liégeoise. Attention, si ça ne va pas, remettez à plus tard !, poursuit la Fiwap Un éventuel dégât aux structures se payera inévitablement en termes de quantité et/ou de qualité, particulièrement si le temps se met au « sec » au cours des prochains mois. L’hiver quasiment sans gel et avec d’importantes précipitations nous lègue des structures moins bonnes et plus fragiles qu’à la sortie des 2 ou 3 derniers hivers secs (avec parfois un peu de gel).

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Cultures Alors que l’année passée, à pareille époque, le bulletin agrométéorologique du pays s’inquiétait des conditions sèches sévissant depuis la fin de l’hiver, c’est sur le froid et l’humidité qu’il s’attarde en ce printemps 2023. Et de constater, comme tout un chacun, que les travaux de printemps accusent un certain retard ou se font dans des conditions limites, ce qui pourrait être préjudiciable aux cultures dans les mois à venir, surtout en cas d’épisode sec.
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