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Genou à terre

15 mars-15 juin 2020 : la parenthèse inattendue touche à sa fin… D’emblée, l’épidémie de Covid-19 a tout noyé sous son raz-de-marée de menace sanitaire, isolant les uns des autres des myriades d’êtres humains confinés chacun sur leur île, enfermés dans leur bulle, tandis que les métiers essentiels s’efforçaient de maintenir à flot notre monde chahuté par des courants contraires. Subitement, dans les médias et sur les réseaux sociaux, ce fut l’union sacrée, la communion aux beaux principes : compassion, gratitude, solidarité, altruisme, respect universel… On ne parlait plus de consommation, de croissance économique, de rentabilité… Temps mort, mi-temps, long arrêt de jeu dans le grand match capitaliste planétaire ! Et ensuite ?

Les êtres humains modernes sont semblables aux fourmis : pour leur faire voir le ciel, il faut les retourner sur le dos par une poussée brutale… Fascinés par les belles choses qu’ils (re)découvrent ainsi, les hommes-fourmis s’en délectent un instant ou font semblant, puis pédalent maladroitement pour se remettre sur pied et reprendre au plus vite leur course effrénée, les yeux rivés au sol. Le déconfinement progressif referme peu à peu les guillemets d’une histoire inachevée, inattendue, inouïe, inédite dans ses faits et dans les réactions qu’elle a engendrées. Une aventure mémorable...

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