Depuis une vingtaine d’années, la forêt wallonne connaît une crise sanitaire généralisée : hêtres, chênes, frênes et surtout les épicéas sont ravagés par des champignons, des insectes quand ce n’est pas la sécheresse liée au réchauffement climatique. Des groupes d’experts se réunissent afin de déterminer les causes de cette situation et d’envisager des solutions pérennes. De ces constats il semble se dégager une cause principale : l’élévation régulière de la température durant la période de végétation, ce qui amène à envisager le remplacement des espèces indigènes par des arbres d’origine plus méridionale. Les premiers essais démarrent. Il faudra attendre de plusieurs années pour obtenir des confirmations quant à l’intérêt de ces nouvelles origines.
Pendant ce temps, le peuplier a particulièrement bien tiré son épingle du jeu. Si la situation sanitaire des peupleraies était problématique à la fin du 20e siècle, l’obtention de nouveaux cultivars et, sans doute, le changement climatique ont assuré au peuplier une croissance remarquable.
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Voix de la terre
« Le pape est mort
; le nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom pour un pape ! Pourquoi pas Libellule, ou Papillon ? »