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Le vaccin… Bien sûr!

La pandémie du coronavirus aurait démarré en Chine dans la seconde moitié de 2019. Amusant, c’est juste 225 ans après la première vaccination, effectuée par le médecin Jenner sur un jeune garçon. Il utilisa le pus d’une trayeuse atteinte par une infection des vaches. Cette infection s’appelait la vaccine. Car on avait remarqué que les trayeurs et trayeuses échappaient à la variole, une épidémie très contagieuse due à un virus.

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La variole était très dangereuse car elle entraînait la mort de trois personnes sur 10 personnes contaminées. Et les survivants en portaient des séquelles très visibles sur le visage, parfois un œil était atteint. La population de régions entières pouvait être décimée par la variole, quand ce n’était pas par la peste. Heureusement, il y avait les vaches, car le lait et les produits laitiers étaient quasi la seule source de protéines directement disponible pour le petit peuple, la viande étant réservée aux nantis.

La variole a été vaincue par la vaccination.

La pandémie due au coronavirus s’est répandue sur la terre entière dès le printemps 2020. Ses conséquences sont bien moindres que celles de la variole.

Au 20 décembre, en Belgique environ 600.000 personnes ont été atteintes, et on impute 18.000 décès au Covid-19, soit trois décès pour 100 personnes atteintes. Certains malades ont des séquelles débilitantes. Marc Assin en a donné un exemple il y a peu. Chacun de nous entend dire que l’un ou l’autre éprouve des fatigues anormales, des difficultés respiratoires… La pandémie n’est pas anodine.

Les compagnies pharmaceutiques l’ont bien compris et ont développé des vaccins en très peu de temps, moins d’un an alors qu’on compte généralement dix ans pour un tel développement. Il y a de quoi se poser des questions sur leur efficacité.

À qui poser cette question ? À un médecin ? Il est potentiellement juge et partie, tout comme les virologues, épidémiologistes et autres infectiologues.

Alors, j’ai pensé à sonder le professeur Arsène Burny qui, il y a déjà des années, avait la confiance du monde agricole. Il est retraité, il a 87 ans, et sa spécialité, c’était l’étude des virus.

Sa réponse à la vaccination ? OUI, dès qu’elle sera possible ! Et pourquoi ? Ne doit-on pas craindre d’engendrer des enfants débiles mentaux, des filles sans ovaires, ou tout simplement nous retrouver sans forces ? Alors, il explique : comme tout être vivant sur terre, le virus possède de l’ADN qui transmet ses ordres via divers types d’ARN, dont l’ARN messager. Le génie des scientifiques, c’est d’utiliser l’arme du virus contre lui. Une fois injecté dans le corps, l’ARN messager oblige les cellules humaines à fabriquer des protéines qui nous sont étrangères. Mais elles sont immédiatement détectées par le système immunitaire. Le système immunitaire fabrique alors des anticorps qui vont reconnaître et combattre le coronavirus dès que nous entrons en contact avec lui.

Mais que devient cet ARN ? Dès que l’ARN a été « lu », il est détruit et on n’en trouve plus trace dans le corps. Et pourquoi vacciner deux fois ? La première réaction immunitaire est modérée, on la renforce par une deuxième dose à 21 jours d’intervalle, pour assurer une protection durable.

Papy Jo

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