« Les épis qui sont à l’état embryonnaire dans les tiges sont d’autant plus sensibles à des gels importants, comme ceux qu’on a aujourd’hui, qu’ils sont développés », relevait, du côté de la France, Stéphane Jézéquel, directeur scientifique à l’institut technique du végétal Arvalis.
Si outre-Quiévrain les experts notent que « les céréales ont des capacités de récupération après un épisode de gel de ce type, du fait du tallage et que les tiges dites secondaires peuvent monter en épi pour compenser, il y aura certainement des champs, des parcelles, des régions où les céréales très développées auront des dégâts importants avec cette vague de froid ».
La veille, les prix du colza repartaient à la hausse, soutenus par le pétrole et des craintes liées à la vague de froid en Europe, « avec des risques de dégâts de gel, notamment sur le colza », a souligné le cabinet des marchés agricoles et agro-industriels Agritel dans une note publiée le 6 avril.