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«Eau-tant» en emporte le vent

Après plusieurs années de sécheresses estivales, allons-nous revivre un été bien belge, arrosé d’averses en juin, trempé de draches nationales en juillet et chahuté d’orages en août ? Rendez-vous dans trois mois pour répondre à cette question ! L’eau du ciel est une denrée vitale pour l’agriculture, un facteur limitant, un paramètre essentiel. Dans nos régions maritimes tempérées, aux cieux souvent encombrés de nuages, qui aurait imaginé ces périodes sèches à répétition ? L’or bleu est l’objet de stratégies politiques et financières ; enjeu économique majeur, il prend chaque année davantage de valeur et fait l’objet de spéculations financières, fort discutables.

Saints Médard et Barnabé ne me contrediront pas, la pluie est souvent au rendez-vous lors des premiers jours de juin ! Et les prairies en rient ! Tout pousse et fleurit à foison, au cœur d’un printemps fort tardif, certes, après un hiver interminable au regard des trois années précédentes. Nous avons connu des avril et mai bien frais, avec un vent du nord dominant, des bises glaciales, puis des pluies froides dignes de février. Il paraît que la météo de ces dernières semaines est conditionnée par un jet-stream – sorte de méga-puissant flux d’air situé en très haute altitude –...

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