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Hausse généralisée des cours en avril

Le manque de disponibilités soutient la hausse saisonnière des prix des vaches, constatée partout en Europe. Les réformes sont ralenties en Allemagne, au Royaume-Uni et en Pologne. À l’inverse, elles s’accélèrent en Irlande et aux Pays-Bas.

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En Allemagne, sur les 4 semaines d’avril, le nombre de vaches abattues était en retrait par rapport au niveau élevé de l’an passé (-14 %), mais toujours supérieur au faible niveau de 2015 (+13 %). L’offre restreinte de réformes laitières soutient les cours. Les cotations des vaches O et P ont gagné 8 centimes en un mois pour remonter respectivement à 2,93 €/kg fin avril (+13 % par rapport à 2016) et à 2,33 €/kg (+17 %).

En Irlande, l’accélération des réformes de vaches, amorcée l’été dernier, se poursuit : les abattages ont bondi de 16 % par rapport à 2016 sur les 4 semaines d’avril dernier. Ceux des génisses ont été stables et ceux de bœufs enregistrent également une hausse plus modérée (+6 %). Seuls les abattages de jeunes bovins ont reculé (-16 % /2016). Les cours des vaches affichent une légère hausse par rapport à l’année précédente. La vache O cotait 3,28 €/kg de carcasse fin avril (+4 %) et la vache R 3,45 €/kg (+3 %). La génisse R cotait 4,07 €/kg (+3 %) et le bœuf R 3,95 €/kg (+3 %).

Au Royaume-Uni, l’offre en viande bovine accuse une baisse globale depuis le début d’année. Les abattages de vaches ont diminué en mars de 4 % /2016. La consommation de viande bovine reste particulièrement dynamique. Depuis le début de l’année, les volumes de viande bovine achetés par les ménages ont progressé de +3,4 % par rapport à 2016.

Le manque de disponibilités intérieures et la demande ferme en viande bovine ont permis aux cours de maintenir leur tendance haussière. À 3,14 € /kg de carcasse en semaine 17(+9 % sur 2016), le prix de la vache O a enregistré sa 6e semaine consécutive de hausse. Pour pallier le manque de disponibilités, les importations de viande bovine irlandaise sont en hausse, malgré la faiblesse de la livre sterling face à l’euro. À l’inverse, les exportations britanniques sont au ralenti. Les volumes de viande bovine expédiés sur les 2 premiers mois de 2017 ont ainsi régressé de 9 % /2016.

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