Accueil Archive

Pire invasion de criquets en Inde depuis 1993

L’Inde combat ces jours-ci sa pire invasion de criquets pèlerins en près de trois décennies, des essaims de dizaines de millions d’insectes détruisant des cultures dans des régions septentrionales de son territoire.

Temps de lecture : 2 min

Les autorités indiennes recourent à des drones, des tracteurs et des voitures pour suivre ces insectes et les asperger de pesticides. Ils ont déjà ravagé près de 50.000 hectares de cultures depuis leur arrivée en avril dans l’État du Rajasthan (ouest), en provenance du Pakistan. «Huit à dix essaims, mesurant chacun environ un kilomètre carré, sont actifs dans des poches du Rajasthan et du Madhya Pradesh», a déclaré mardi à l’AFP K L Gurjar, le directeur adjoint de la Locust Warning Organisation (LWO), un département du ministère indien de l’Agriculture. D’autres, plus petits, sont également à l’oeuvre dans les États du Maharashtra, du Gujarat, du Penjab et d’Uttar Pradesh et menacent de nombreuses cultures estivales et plantations. Un grand essaim a déferlé mardi sur des quartiers d’habitation de Jaipur, la capitale du Rajasthan, obligeant certains de leurs habitants sidérés à faire du bruit en frappant des ustensiles pour empêcher les criquets de rester accrochés aux arbres et aux maisons. L’Inde n’avait pas connu de peste acridienne de cette ampleur depuis 1993. Originaire d’Afrique de l’Est, cette invasion a été favorisée par des pluies inhabituelles sur la période mars-mai.

La Une

Face à la hausse des coûts de production, les arboriculteurs manifestent leur colère

Végétaux Face à l’explosion de leurs coûts de production, une centaine de fruiticulteurs wallons et flamands se sont rendus ce 6 février au siège de Comeos, la Fédération belge du commerce et des services, afin de faire entendre leur voix. Ceux-ci dénonçaient, notamment, la hausse de leurs coûts de production et ce, alors que « les marges dégagées par les grandes surfaces permettraient de rémunérer équitablement les producteurs sans que les consommateurs ne soient obligés de payer plus », affirment-ils.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs