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Et pourquoi pas la Montbéliarde ?

Temps de lecture : 2 min

Si la Montbéliarde n’est pas très fréquente dans nos campagnes (1,7 % des vaches laitières en Wallonie), elle fait pourtant de plus en plus d’adeptes, séduits par les diverses qualités de la race.

Elle valorise en effet très bien les herbages, un avantage dans le contexte de recherche d’autonomie alimentaire au niveau des fermes. D’autant que sa production laitière moyenne de 7.750 litres/ an reste particulièrement intéressante pour la transformation.

En termes de santé et de vitalité, la race a une meilleure fertilité, des vêlages plus faciles, moins de problèmes métaboliques et de mammites . Sa longévité est un autre paramètre important : augmenter le nombre de lactations par vache permet de mieux rentabiliser la période d’élevage des génisses et de réduire les besoins de renouvellement.

Si les éleveurs français élèvent une Montbéliarde franchement laitière, force est de constater que le éleveurs wallons privilégient une vache davantage mixte afin de bénéficier du produit viande, qui permet d’amortir l’effet des crises, dans un contexte de variations fortes du prix du lait.

Découvrir la race

Envie de découvrir la race ? Rejoignez Nature et Progrès le samedi 3 juin à 10h pour la visite de la ferme Counasse à Stoumont.

La ferme, en bio depuis 41 ans, comprend des Montbéliardes depuis 1981. Philippe et sa famille élèvent 75 vaches laitières et une centaine de jeunes bêtes sur une surface de 118 hectares composée de prairies permanentes et temporaires, de cultures fourragères et de céréales.

Le troupeau présente d’excellentes performances au niveau laitier, de la reproduction et de la conformation. Vincent, le frère de Philippe, valorise une partie du lait dans sa fromagerie sur le site de la ferme (Fromagerie Counasse). Informations et inscriptions : sylvie.laspina@natpro.be ou 0487/34.60.78. .

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