Dans son avis du 6 mars, la Fiwap relève que le calfeutrage de certains hangars, les renouvellements moindres d’air extérieur (par crainte de refroidir les tas), l’utilisation de canons à chaleur sans évacuation des gaz de combustion… font que l’on constate des hausses des teneurs en CO² dans certains bâtiments. La norme maximale en valorisation en chips et croustilles s’élève à 3.500 ppm (0,35 %) et en frites à 5.000 ppm (0,50 %).
La vague de froid a aussi du positif : retard du début des plantations dans les différentes zones primeuristes (en Basse-Saxe, dans le Palatinat, en Flandre occidentale, dans les Cornouailles…) mais aussi augmentation des ventes de pommes de terre (en l’état principalement, les consommateurs font davantage de soupes, de potées, etc.), et destruction (au moins partielle) des tubercules laissés au champ ou sur les tas de déchets.