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Tenir compte de la météo pour limiter les risques

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Lors des traitements phytosanitaires, les conditions météorologiques ne sont pas du ressort de l’opérateur. Il est toutefois important d’en tenir compte car elles influencent non seulement la réussite du traitement mais également le risque de dérive. Dès ce vendredi 28 septembre, il devient interdit de commencer une pulvérisation quand la vitesse du vent est supérieure à 20 km/h (arrêté du gouvernement wallon, juillet 2013).

La dérive de pulvérisation est le transport de gouttelettes de bouillie phyto par voie aérienne en dehors de la parcelle traitée. Limiter la dérive permet d’optimiser la qualité des traitements tout en réduisant les risques d’impacts sur l’environnement, la santé et les cultures voisines.

Le bon compromis n’est pas toujours facile à trouver d’autant que l’applicateur devra notamment s’adapter aux conditions météo. En effet, plus la vitesse du vent est forte et plus le risque de dérive est important. Au-delà de 5 km/h, il est conseillé d’utiliser du matériel anti-dérive.

Il est également recommandé de pulvériser entre 12 et 20ºC et lorsque l’humidité relative est comprise entre 60 et 95 %. En effet, des conditions chaudes et sèches favorisent l’évaporation de l’eau et concentrent les matières actives dans les plus fines gouttelettes sensibles à la dérive. Des conditions trop humides peuvent quant à elles, augmenter le ruissellement et, dans certains cas, nuire à l’efficacité du traitement.

La figure ci-jointe présente les conditions de réalisation des traitements de protection des plantes et les solutions anti-dérive à mettre en œuvre en fonction de la vitesse du vent.

Pour en savoir davantage : https ://protecteau.be/fr.

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Voix de la terre Le 17 avril 1996, au Brésil, 19 membres du mouvement des paysans sans terre furent massacrés par des tueurs à la solde de grands producteurs terriers. Depuis lors, Via Campesina a décrété que le 17 avril serait la journée internationale des luttes paysannes. En cette période de révolte agricole, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RESAP) et la Fugea signalent une nouvelle menace pour les terres agricoles et pour l’accès à la terre : l’agrivoltaïsme.
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