« Une compagne,

pas une collègue de travail »

Éleveur de Blanc-bleu et cultivateur, ,à 48 ans, Olivier ne se voyait pas dans une émission de téléréalité… pour se protéger, ne plus tomber amoureux et risquer de souffrir sans doute… Mais, il s’est finalement laissé convaincre par un ami proche de la chaîne et parle avec enthousiasme de son aventure.

Vous recherchiez un type de femme en particulier ?

On a toujours un certain idéal de femme mais, je souhaitais surtout rencontrer quelqu’un de simple, bien dans sa tête et dans sa peau, avec les pieds sur terre et qui acceptait les quelques contraintes de mon métier. Je n’avais pas besoin d’une compagne dans le travail. C’est une erreur que j’ai faite par le passé et je me suis rendu compte que c’était beaucoup mieux d’avoir chacun son job et de pouvoir se retrouver le soir et échanger sur sa journée sans que des soucis professionnels n’engendrent de disputes. Après mon divorce, j’ai aussi compris que travailler 7 jours sur 7, ça n’était pas la panacée. J’ai donc converti mon troupeau de Blanc-bleu mixte en Blanc-bleu viandeux et regroupé mes naissances sur une même période. Durant la saison estivale, les animaux sont en prairies et je peux profiter un peu plus de mes enfants et d’une compagne éventuelle.

L’émission est-elle une vitrine pour votre métier ?

Oui, bien sûr. En y participant, on voudrait aussi faire comprendre aux gens que ce qu’on montre n’est pas toujours la réalité. C’est l’occasion d’expliquer qu’en Europe, on mange beaucoup plus sainement que dans d’autres régions du monde, que tout est fait pour proposer des produits d’une grande qualité et qu’il est dommage que tout cela soit pollué par des produits étrangers qui ne suivent pas les mêmes normes.

Ces dernières années, l’émission montre aussi qu’être agriculteur ce n’est pas seulement avoir des gros bras et qu’il faut aussi en avoir dans la tête.

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