l’accord de coopération national
L’accord de coopération, adopté en février 2015, vise à garantir, par la création d’un secrétariat scientifique national, une approche globale et cohérente en matière de lutte et de prévention des EEE au niveau belge au travers d’une triple action : prévention, détection précoce et éradication rapide. « La Wallonie contribuera au fonctionnement du secrétariat national à hauteur de 35 % soit 79.939 €/an », a précisé le ministre wallon de la Nature, René Collin.
Une réelle menace
Le nombre d’EEE, d’origine végétale ou animale, s’est accru sensiblement depuis le début du 19e siècle, essentiellement par l’action de l’homme. Elles constituent une réelle menace pour les espèces indigènes et par conséquent pour la biodiversité. En effet, les EEE sont généralement plus compétitives. Elles peuvent être porteuses et vectrices d’agents pathogènes nuisibles pour les espèces locales, sans oublier qu’elles sont susceptibles d’affecter l’écosystème en modifiant, par exemple, les propriétés du sol ou de l’eau.
Au niveau européen, plus de 12.000 espèces exotiques ont été observées. Afin d’éviter et d’atténuer les effets néfastes de ces espèces, dont l’impact est estimé à 12 milliards d’euros par an, la Commission européenne a adopté, le 1er janvier 2015, un Règlement européen définissant une série de mesures préventives et curatives : interdiction d’importation, de commercialisation, de détention ou encore d’élevage. En juillet dernier, la Commission établissait une première liste de 37 espèces exotiques envahissantes.