L’Agence européenne pour la sécurité des aliments avait pourtant récemment souligné les risques présentés par l’utilisation dans l’agriculture des composés issus de cuivre, en particulier en matière de pollution des sols. Le cuivre, utilisé en tant que fongicide sous forme de « bouillie bordelaise », c’est-à-dire avec de la chaux, est autorisé dans certaines limites en agriculture biologique. Cette substance est utilisée notamment en viticulture pour lutter contre les ravages du mildiou.
Avec une nouvelle limite
La prolongation décidée abaisse d’environ un tiers le seuil actuellement fixé pour les exploitants bio. Cette limite sera en outre désormais appliquée à l’ensemble des exploitations.
La Commission européenne considère que cette prolongation « améliore la protection de l’environnement en limitant les doses d’application, tout en maintenant un outil important pour la protection des cultures ». Elle a parallèlement chargé « l’Efsa d’élaborer une méthodologie plus appropriée pour l’évaluation des risques pour l’environnement, afin que celle-ci soit disponible pour le prochain renouvellement de l’autorisation ».