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Le rêve de Carlo di Antonio

Temps de lecture : 2 min

Dans un article intitulé « Zéro Phyto » publié le 13 mars dans un journal namurois, notre Ministre nous « informe » que 60 % de la Wallonie est exempte de produits phyto (un signe que les élections sont proches). J’aimerais lui rappeler que ni la désinformation ni l’extrémisme, fussent-ils écologiques, n’ont sa place au CDH. Si on excepte les forêts et prairies, j’aimerais l’entendre dire que 6 % des terres cultivées sont sans phyto, cela me semblerait bien plus proche d’une info exacte.

L’histoire peut nous rappeler la famine de 1845 qui causa la mort d’un million de personnes faute d’avoir un pesticide pour combattre le mildiou. Concernant le désherbage, est-il humaniste ou simplement humain, Monsieur le Ministre, de recourber l’Homo sapiens agricole « à quatre pattes » pour arracher les mauvaises herbes (avis aux amateurs). Heureusement, le ciel s’éclaircit depuis que certains Écologistes ou Environnementalistes avec un grand E ont constaté l’immense effort fait par les agriculteurs pour réduire au strict minimum les intrants. Certains Diététiciens avec un grand D ont pris conscience que nos produits sont bien meilleurs que ceux venant de l’extérieur. Ils ont pu constater que les infimes traces encore présentes de produits de protection des plantes, étaient exprimées en milliardièmes de gramme alors que les industries agroalimentaires faisaient absorber par an à chaque consommateur des dizaines de kg de conservateurs, épaississants, gélifiants, activateurs de goût, E123… Bien sûr, il faudrait beaucoup de courage pour s’attaquer à la riche agro-industrie qui dénature nos bons produits. Donner le coup de grâce à une agriculture exsangue est tellement plus facile.

A. Jadin

, Meux

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Enseignement La vie est là, discrète, bruyante, colorée, petite, immense, à l’ombre. De nombreuses fleurs courbent leurs têtes, leurs cœurs de taffetas mauve ou jaune dévoilant un trésor d’étamines dorées, éclatées de chaleur printanière. Leuze-en-Hainaut un peu engourdie sous le regard de la collégiale Saint-Pierre dont la majesté le dispute à l’austérité. À ses pieds, le centre éducatif éponyme s’y accroche comme une pochette remplie de nuages. On y apprend la terre, le jardin, la culture et tout ce qui embellit le quotidien.
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