Le régime des pluies

est également concerné !

D’ici à 2040, les précipitations concernant les quatre végétaux cultivés majeurs auront changé, même si les objectifs de l’Accord de Paris sont atteints, dit une étude publiée dans la revue scientifique américaine Pnas : 14 % des terres consacrées au blé, au maïs, au riz et au soja seront plus sèches et 31 % seront plus humides, indiquent les auteurs.

Parmi les régions qui recevront moins de pluies, figurent le sud-ouest de l’Australie, l’Afrique australe, le sud-ouest de l’Amérique du Sud et la Méditerranée. Davantage de précipitations sont à l’inverse prévues au Canada, en Russie, en Inde et à l’est des États-Unis.

L’impact en termes de rendement est nuancé : avec l’élévation du niveau de la mer, des températures plus élevées et un potentiel d’inondation accru, le gain de production n’est pas garanti en cas de pluviométrie plus importante, souligne l’étude. En région méditerranéenne, 10 à 30 % de pluies en moins sont attendues avant 2040. L’Afrique du Nord connaîtra une baisse des précipitations hivernales, tandis qu’en Europe du Sud, France inclue, l’assèchement estival sera plus important.

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