Des décisions fondées sur la science
La Chypriote a souvent, sur les sujets en rapport avec la scurité alimentaire, refusé de s’engager trop loin, s’en remettant aux évaluations en cours au sein de la Commission européenne. Stella Kyriakides a néanmoins indiqué que la législation sur les pesticides n’était pas correctement mise en œuvre par les États membres et s’est engagée à réduire « notre dépendance vis-à-vis des pesticides ». Ajoutant qu’il faudra également investir dans le financement d’alternatives à faible risque aux produits phytosanitaires. « Une évaluation est actuellement menée par l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) et je prendrai une décision sur cette base, a-t-elle précisé. Cela fera partie du «Pacte vert» et de la stratégie «de la fourche à la fourchette» », voulus par la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Sur les OGM, les perturbateurs endocriniens ou les risques des insecticides pour les abeilles, elle s’est là encore retranchée derrière les évaluations en cours menées par la Commission européenne ou l’Efsa. « Les décisions doivent être fondées sur des données scientifiques. L’Efsa n’autorise que les OGM sûrs », a-t-elle insisté.
Des réponses qui ont satisfait les parlementaires responsables de son audition lesquels lui ont donné leur feu vert. Elle devrait donc prendre ses fonctions le 1er novembre.