le 11 décembre.

D’ici 2030, la production de pommes devrait atteindre 12 millions de tonnes en raison d’un recul continu des superficies (-0,8 % par an) et d’un rendement en hausse. La production de pêches et de nectarines devrait également se stabiliser autour de 4 millions t (-0,3 % par an), avec toutefois de fortes variations annuelles dues aux conditions climatiques. En raison de prix bas (Espagne, Italie, et Grèce), la baisse de la superficie devrait se maintenir (-3 % par an jusqu’en 2030, comme pour les sept dernières années). En France, où 90 % de la production sont vendus sur le marché national et où les prix sont plus élevés, le recul des surfaces pourrait être plus faible.
Quant à la production d’oranges, elle pourrait se stabiliser à 6,2 millions t d’ici 2030, l’Espagne et l’Italie restant les deux principaux pays producteurs avec 80 % de la production de l’UE. Enfin, la production de tomates fraîches de l’UE devrait rester stable par rapport à la moyenne réduite 2014-2018, à environ 7 millions t, alors que la production de tomates destinées à la transformation (Espagne, Italie, Portugal, et Pologne) dans l’UE devrait augmenter de 0,3 % par an au cours de la période considérée.
Un niveau de consommation stable
Hausse des exportations
Au cours de la période 2019-2030, la Commission européenne prévoit une hausse globale des exportations de fruits et légumes. Pour les pommes fraîches, pêches et nectarines, les exportations d’ici 2030 devraient augmenter mais à un rythme plus lent, respectivement 0,7 % par an et 0,4 % par an. Quant aux exportations de tomates fraîches, elles devraient augmenter significativement sur la période considérée soit 3,6 % par an. Tout comme les exportations de jus d’orange (+2 % par an).
Par ailleurs, l’UE est fortement dépendante des importations de jus d’orange (concentré et non concentré), soit plus de 80 % des jus consommés dans l’UE. Les importations d’oranges fraîches pourraient augmenter de 2 % par an. Les importations de pommes fraîches devraient rester stables (environ 500 millions t) alors que les importations de tomates fraîches devraient continuer à augmenter à un rythme plus lent (+1 % par an contre +3 % par an au cours de la dernière décennie).
