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Le pâturage pour diminuer les coûts de production

Graphique 1: Sitution des exploitations laitières du Pays de Herve en fonction de leurs performances en lait fourrage grossier (LFG) herbe par vache et de leur charge en VT par ha accessible. | 4

Temps de lecture: 3 min

Laurent et Paul Fafchamps laissent sortir leurs laitières relativement tard au pâturage, aux alentours du 15 avril. Une date qui coïncide souvent avec la fin du silo d’herbe et la 1ère fauche de la saison. La transition est relativement courte, les animaux sortent assez rapidement jour et nuit. Ils tiendront ce rythme jusque début novembre, puis termineront le pâturage une quinzaine de jours en novembre la journée uniquement.

En été, la complémentation au cornadis est assez simple. L’éleveur est dans l’optique de complémenter les apports alimentaires de l’herbe (et notamment garder une consistance de bouses pas trop liquide) que de véritablement remplir les animaux. Les laitières ne reçoivent généralement que 5,5 – 6 kg brut d’ensilage de maïs par vache par jour + éventuellement 1 à 2 kg de pulpes sèches.

Conduite des prairies

Le bloc de pâturage de base est constitué de 18 ha derrière l’étable divisés en 12-13 parcelles. En traversant 1 ou 2 chemins, 3 parcelles se rajoutent au circuit de pâturage en fonction de la disponibilité en herbe. Le total des superficies accessibles aux vaches au moins une fois en cours de saison peut être estimé à environ 30 ha.

Plusieurs parcelles sont recoupées au fil, les vaches vont dans la même prairie jour et nuit. La disposition des prairies permet souvent d’alterner fauche et pâture.

L’ébouseuse est fort utilisée sur les parcelles. Elle est généralement passée après chaque pâturage, avec souvent un petit complément d’engrais.

La fumure organique de début de saison est en moyenne d’un petit 20.000 l/ha. Les épandages sont souvent réalisés dès que possible d’abord sur les prairies pâturées, ensuite sur les prairies fauchées plus précoces, enfin sur les prés fauchés plus tardifs.

De l’engrais minéral est apporté en complément au mois de mars : 150 kg/ha sur certaines prairies pâturées, 200-220 kg/ha sur les prairies fauchées.

Au niveau des stocks, l’objectif est généralement de faucher en 1ère coupe une 30aine d’hectares en 2 fois pour réaliser le silo d’herbe qui sera consommé uniquement par les vaches l’hiver.

En 2e coupe, 15 à 20 ha sont fauchés. En fonction du volume du silo de 1ère coupe, une partie est mise sur le tas, le reste est récolté en balles carrées enrubannées.

Les coupes suivantes sont récoltées uniquement en balles carrées de manière à faciliter la gestion du pâturage. Il est dès lors possible de faucher plus aisément et plus régulièrement de petites surfaces.

En définitive, le Graph. 1 qui situe les exploitations laitières du Pays de Herve en fonction notamment de leurs performances en lait produit à l’aide de fourrage grossier (LFG) herbe par vache, montre que la ferme Fafchamps est très bien située par rapport aux élevages qui ont la même charge. En 2018, la ferme présente le 5e meilleur résultat en LFG par vache traite (1.592 l) parmi les comptas du Pays de Herve ! Cette année-là, la moyenne pour la région était d’ailleurs négative (-95 l).

La Une

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