Le phénomène La Niña a franchi le stade d’alerte
La Niña, phénomène climatique à l’échelle du globe, passe au stade alerte au stade actif, selon le Bureau Météo du gouvernement australien.
Le Bureau en charge de la météorologie auprès du gouvernement australien a tiré la sonnette d’alarme, le 29 septembre dernier : le phénomène climatique La Niña à l’échelle du globe a dépassé le niveau maximal de mise en alerte et est entré dans une phase active. La Niña se traduit par une diminution de la température à la surface des eaux de l’est de l’océan Pacifique, autour de l’équateur. Cette anomalie est associée au renforcement des vents alizés : cet air déplace l’eau chaude en surface, produisant des mouvements verticaux qui font remonter plus d’eau froide des profondeurs.
« Les récents changements dans les températures des océans et les conditions météorologiques au-dessus du Pacifique devraient maintenant perdurer jusqu’au moins la fin de l’année », indique le Bureau de météorologie australien.
La Niña affecte généralement les mêmes régions touchées par El Niño, avec des conséquences climatiques opposées, relève la Fao. Une carte, publiée sur son site internet, montre ainsi : des conditions plus humides sur une large partie de l’Australie, le nord du Brésil et de l’Inde, une part de la Corn Belt américaine, à l’inverse des conditions plus sèches au sud des États-Unis, à l’est de l’Argentine, au sud de l’Inde.