
Pour être qualifiées de robustes, ces variétés doivent en outre pouvoir « garantir » un rendement et une qualité suffisants en conditions climatiques plus difficiles (sécheresse, chaleur…), et en conditions de fertilisation plus restreinte (azote, phosphore…).
« Il est évident que de telles variétés peuvent aussi présenter un intérêt pour les producteurs qui ne cultivent pas en mode bio », poursuit Daniel Ryckmans. Et cela, à plusieurs égards :
– elles donnent la possibilité d’alléger la protection fongicide et de répondre ainsi à la diminution du nombre de matières actives fongicides autorisées pour la culture ;
– elles assurent une réponse aux préoccupations des citoyens, des consommateurs ;
– elles permettent une diminution des frais phytosanitaires et un gain de temps pour faire autre chose que protéger ses parcelles ;
– elles sont un moyen de contrecarrer l’agent du mildiou, Phytophthora infestans, dont on sait qu’il est un pathogène complexe, évolutif ;
– elles manifestent un comportement spécifique vis-à-vis du mildiou.
