La Fiwap rappelle l’importance de permettre aux lots de bien cicatriser (plus rapide à 12-14ºC qu’à 8-10ºC !), ensuite de sécher – grâce à un quelconque air plus froid que les tubercules – enfin de baisser les températures.
Lors des 2 périodes plus fraîches de ces derniers jours ou semaines, il était conseillé – et cela reste vrai – de sécher à l’aide d’un canon à chaleur. Un tas sec se contrôle plus facilement, et est indispensable pour appliquer les premiers antigerminatifs. Et un tas dont la température a été baissée (trop) rapidement grâce aux nuits froides, sera plus difficile à ventiler lors des prochains épisodes plus doux.
La (presque) fin des récoltes en vue ?
Tout reste difficile au champ pour les dernières surfaces à arracher à la terre (littéralement). On estime à quelques pourcents encore à récolter aux Pays-Bas (sud-ouest), de l’ordre de 2 % en France, de 5 % en Belgique (essentiellement sur une large bande au centre du pays, allant de la Thudinie à la Flandre-Orientale et sur la bande côtière), et 2 % en Grande-Bretagne. L’Allemagne aurait terminé. Certaines parcelles dans la zone difficile en Belgique ne sont plus accessibles qu’avec des machines à chenilles, et des morceaux de parcelles ne pourront sans doute pas être récoltés avant l’hiver. Machines et hommes souffrent pour rentrer un maximum de la récolte, dans un contexte économique (marchés très bas) et technique (maîtrise de la germination) très aléatoire.
