pour les non-ruminants

« Il conviendra, précise la Commission, d’appliquer des exigences strictes lors de la collecte, du transport et de la transformation de ces produits et de procéder régulièrement à des échantillonnages et à des analyses, afin d’éviter tout risque et de contribuer à la vérification de l’absence de contamination croisée avec des protéines de ruminants interdites et de recyclage intraspécifique (soit de cannibalisme) ».
Depuis l’interdiction totale des protéines animales transformées dans l’alimentation pour animaux d’élevage en 2001 à la suite de l’épidémie d’encéphalite spongiforme bovine, la situation épidémiologique s’est considérablement améliorée dans l’UE, avec aucun cas d’ESB classique depuis 2016, et vingt-quatre États membres présentant le statut « risque d’ESB négligeable ». Les farines animales sont déjà autorisées depuis 2013 en aquaculture. Cette autorisation avait été présentée comme une première étape vers la réintroduction de ces protéines animales transformées dans l’alimentation d’autres animaux d’élevage
Le règlement relatif à l’interdiction de nourrir les animaux d’élevage non ruminants avec des protéines d’origine animale serait donc modifié afin d’inclure la possibilité d’utiliser des protéines animales transformées, des produits sanguins, des protéines hydrolysées d’origine animale, du phosphate décalcique et du phosphate tricalcique d’origine animale. L’interdiction de nourrir les animaux d’élevage non ruminants avec du collagène et de la gélatine provenant de ruminants devrait aussi être abrogée. On estime que 100.000 tonnes de denrées alimentaires contenant du collagène et/ou de la gélatine de ruminants sont éliminées chaque année dans l’UE. Enfin, les protéines animales transformées dérivées d’insectes devraient aussi être autorisées pour l’alimentation des volailles et des porcins.
