
C’est ainsi que ledit CCR observe que « pour 10 des 20 produits évalués dans plusieurs États membres (Belgique, République Tchèque, Danemark, Hongrie, Pays-Bas, Slovénie, Slovaquie), le résultat de l’évaluation sensorielle a révélé des différences qui reflètent la variation de la composition des échantillons ».
Les différences les plus nettes dans la composition des produits analysés (par exemple, la teneur en jus d’orange de la limonade, la teneur en jus de pêche du thé glacé, la teneur en café instantané de la boisson chaude au café, la teneur en matières grasses de la mayonnaise, la teneur en sucre des céréales pour petit-déjeuner, la teneur en sel du fromage frais) ont été clairement identifiées par le panel sensoriel, explique le rapport. Tout en ajoutant que les variations de composition plus faibles (par exemple, la différence de teneur en matières grasses des chips ou la teneur en cacao d’une boisson lactée instantanée en poudre) ont conduit moins fréquemment à des différences sensorielles significatives.
La commissaire européenne à l’Innovation, Mariya Gabriel voit dans les résultats de cette étude « des preuves supplémentaires de l’ampleur du problème de la double qualité et aide ainsi les autorités et les organisations de consommateurs à s’y attaquer efficacement ».
