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2038 : l’apocalypse

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Le décret du 02/05/2019 opère une distinction entre les baux verbaux et les baux écrits, réservant à chacun de ces baux une durée de vie de 4 x 9 ans, soit 36 ans.

À défaut de bail écrit, et sauf conclusion d’un nouveau bail écrit avant le 01/01/2025, tous les locataires sous bail verbal seront censés se trouver en troisième période d’occupation de 9 ans à dater du 01/01/2020, laquelle période de 9 ans se renouvellera le 01/01/2029 pour se terminer automatiquement le 01/01/2038.

Cette échéance est inquiétante car, sauf cession privilégiée ou nouveau bail, le preneur devra nécessairement admettre que son occupation sous bail à ferme prend fin automatiquement le 01/01/2038.

Cette échéance de fin de bail automatique le 01/01/2038 qui se profile à l’horizon est extrêmement inquiétante et plongera beaucoup d’agriculteurs dans la misère.

Un simple exemple suffira à objectiver les présentes :

Un agriculteur de 30 ans, ayant repris la ferme de ses parents de manière ordinaire et ne disposant d’aucun bail écrit mais donc d’un bail verbal, verra son bail à ferme et son occupation résiliée dès le 01/01/2038 lorsque cet agriculteur aura donc 48 ans.

Comment fera-t-il alors ?

Quelles sont ses chances de reclassement ?

Personnellement, je trouve cette situation et cette échéance dramatique et je me dis que les concepteurs du décret du 02/05/2019 auraient dû être plus attentifs.

Henry Van Malleghem,

Avocat à Frasnes

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