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Une pression agricole croissante dans l’UE

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L’agriculture soumet les eaux souterraines à une pression croissante, rappelle l’Agence européenne de l’environnement. Les eaux souterraines de l’UE fournissent 65 % de l’eau potable et 25 % de l’eau destinée à l’irrigation agricole. Et 29 % des masses d’eau souterraine de l’UE sont considérées comme détériorée, que ce soit en termes de qualité ou de quantité.

Particulièrement en Europe centrale et méridionale

Selon l’Agence de l’UE, la pollution diffuse d’origine agricole est la pression la plus courante à l’origine de l’état chimique médiocre des eaux souterraines. Elle touche 19 % des masses d’eau souterraine. Les pesticides dépassaient les limites légales de 3 % à 7 % des sites de surveillance entre 2013 et 2019. Cette pollution est particulièrement répandue en Europe centrale et méridionale. De plus, des excédents d’azote dans les sols agricoles, qui constituent une source de pollution aux nitrates pour les eaux souterraines, sont identifiés en Allemagne, au Danemark, en Espagne, en Hongrie, en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas, en République tchèque et dans de grandes parties de la France.

Côté quantité, les prélèvements d’eau pour l’irrigation et d’autres activités agricoles sont à l’origine d’une détérioration de près de 7 % des masses d’eau souterraine de l’UE. Les pressions exercées par les prélèvements sont principalement observées en Grèce, en France, en Hongrie, dans le sud de l’Italie et en Espagne. Pour l’Agence européenne de l’environnement, la mise en œuvre des dispositions politiques prévues par la réglementation de l’UE doit donc « être accélérée ».

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