
Le rapporteur sur le règlement OCM, le social-démocrate français Éric Andrieu a rappelé « l’importance d’avoir un cadre communautaire pour réguler les marchés et ainsi éviter les crises ». Son collègue d’extrême droite a fustigé le manque d’ambition de cette étude qui, d’après lui, « se contente de la situation actuelle et n’apporte donc aucune perspective pour stabiliser la filière ».
À cette fin, il a demandé à la commission européenne, tout comme l’eurodéputée française démocrate-chrétienne Anne Sander « si elle disposait d’outils précis pour stabiliser la filière ».
À l’inverse, l’exécutif européen, loin de s’inquiéter, a indiqué que « l’UE fournissait une protection significative au secteur sucrier européen face aux importations, et que les contingents tarifaires n’étaient pas pleinement utilisés ». Avant d’assurer que « les plans stratégiques nationaux étaient la meilleure opportunité pour garantir la résilience du secteur sucrier ».
Par ailleurs, Bruxelles promet que le groupe de haut niveau sur le sucre (mis en place suite aux difficultés rencontrées par le secteur) mènera une étude afin de détailler les mesures que pourrait prendre l’UE pour soutenir efficacement la filière en cas de déclin structurel.
