Ladite plate-forme plaide aussi pour une cartographie wallonne claire et non contestée des sentiers ouverts au public. « Cela implique la révision de l’atlas, en tenant compte des situations juridiques existantes, laquelle révision a cependant un coût difficile à assumer à court terme par les communes. », ajoute-t-elle. Elle estime, par ailleurs, impensable la mise en place d’un site des chemins et sentiers « non contestés ». « Les sentiers contestés qui sont à l’atlas doivent faire partie des voiries figurant sur le site officiel car il serait, sinon, trop facile pour les propriétaires peu scrupuleux de contester un sentier pour le voir disparaître du site officiel. »
« Les communes doivent exercer leur rôle de gestionnaire de la petite voirie non pas « en toute indépendance » comme le demande le « Collectif ruralité » mais selon les exigences décrétales, c’est-à-dire sans pouvoir considérer que la défense et l’entretien de la petite voirie, pourtant inscrits dans les missions obligatoires des communes, ne font pas partie de leurs priorités ou coûtent trop cher », conclut-elle.
