Travailler en préventif

Le curatif n’étant pas le plus efficace en élevage caprin, le couple Lallemant préfère travailler en préventif et ce dès la naissance. Cela commence par la désinfection correcte du nombril, la désinfection de la boucle et de l’oreille au bouclage des animaux, la pose de pellets pour assécher la litière (et éviter des émanations d’ammoniac qui peuvent causer des soucis respiratoires), l’utilisation d’un brumisateur avec des huiles essentielles pour lutter contre la pasteurellose et les problèmes respiratoires, un paillage quotidien, 4 à 5 curages annuels de l’étable, la prise d’un minéral conçu pour les caprins pour augmenter leur résistance… « On met aussi du houx pour tout ce qui est en lien avec les maladies de la peau et l’ecthyma. L’ensemble de ces pratiques ont un effet positif sur le cheptel. Cela ne coûte pas grand-chose mais s’avère être une bonne aide. »

P-Y L.