
Ce travail évalue à 6,2 millions d’hectares les surfaces en Europe utilisées pour la production de biocarburants auxquelles s’ajoute l’équivalent de 3,4 Mha d’importations. La prise en compte des coproduits réduit cette surface de production en Europe à 3,7 Mha et celle de la consommation totale à 5,27 Mha. Compte tenu de la flambée des prix des matières premières et des engrais, l’ONG appelle les gouvernements européens à donner la priorité à l’alimentation plutôt qu’au carburant.
Autre constat : si ces terres étaient rendues à leur état naturel, elles pourraient absorber environ 66,3 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, soit près de deux fois les économies nettes officiellement annoncées par le remplacement des combustibles fossiles par des biocarburants. T & E estime aussi que si une surface équivalente à seulement 2,5 % de ces terres était utilisée pour des panneaux solaires, cela produirait la même quantité d’énergie que les biocarburants qui y sont produits.
