Il est urgent d’apprendre aux bobos que l’agriculture sert à quelque chose, à moins qu’ils ne préféreraient l’alimentation importée produite n’importe où dans des conditions douteuses ?
Ils n’ont même pas compris la leçon ukrainienne. Lorsqu’on dépend de l’extérieur, on prend de gros risques de pénurie. En 1940 le pain a été rationné à 236 g par jour et le reste a suivi.
En effet, à cette époque, la Belgique n’était pas autosuffisante en matière d’alimentation. C’est pour cette raison que la C.N.A.A. a été créée en 1940.
Il s’agissait d’établir le potentiel de production agricole dans tous les villages pour fournir des matières alimentaires à cet organisme qui se chargeait de les redistribuer aux consommateurs au moyen de timbres.
En 1940, lors de l’invasion, tous les animaux ont été lâchés et abandonnés par leurs propriétaires qui évacuaient vers la France, craignant des massacres comme en août 1914. Mais, ces animaux ont vite été soignés par ceux qui restaient. Tout le monde y trouvait son compte !
En 1942, mon grand-père maternel s’est vu infliger une amende de 36.680 francs pour insuffisance de fourniture de lait. Sa petite exploitation comptait 5 vaches et se trouvait en face d’un charbonnage en activité ! C’est dire que les vaches avaient de l’importance à cette époque, non seulement pour le lait, mais aussi pour la viande.
C’est cette disette pendant l’occupation qui a incité les gouvernants à pousser la production agricole dans les années suivant la guerre, ce qui a abouti à une certaine surproduction par la suite.
, Bonneville











