Pour répondre à ces questions, des chercheurs de l’Université de Gand, de l’Ilvo (Instit de recherche sur l’agriculture, la pêche et l’alimentation) et l’Institut néerlandais d’écologie invitent les agriculteurs de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg à participer à l’étude MiCoS.
Bénédiction ou malédiction ?
Le plastique est l’une des matières premières les plus produites dans le monde, avec de nombreuses applications utiles. Malheureusement, une quantité considérable se retrouve dans l’environnement, du sol à l’océan, jusque dans nos assiettes.
Dans le sol, le plastique se décompose en particules plus petites sous l’effet de la lumière du soleil et des températures élevées. Les particules de moins de 5 mm sont appelées microplastiques et sont considérées comme un risque majeur pour l’homme et l’environnement.
C’est pourquoi le projet MiCoS souhaite établir une cartographie de la présence de microplastiques dans les terres arables et, à partir de là, travaillera sur la prévision des effets sur l’environnement et les plantes.
240 parcelles recherchées
L’échantillonnage à grande échelle a pour objectif ultime de trouver une solution au problème des microplastiques. L’équipe de recherche est donc en quête de 240 parcelles cultivées dans le Benelux.
Les agriculteurs intéressés peuvent s’inscrire via www.micos.ugent.be avant le 30 novembre.
En décembre, les agriculteurs sélectionnés seront contactés pour obtenir de plus amples informations concernant l’échantillonnage unique qui aura lieu entre janvier et mars 2024. En échange, ils recevront une analyse de sol gratuite.
Info : micos@ugent.be.
