Près de 10.000 personnes
ont rejoint Betteravenir 2023
Malgré des pluies abondantes, les visiteurs étaient au rendez-vous les 25 et 26 octobre dernier pour assister au plus grand salon européen de plein champ dédié à la betterave.
Un parking impraticable ? Des allées boueuses ? Il en fallait plus pour décourager les quelque 10.000 visiteurs qui ont rejoint Berny-en-Santerre, dans la Somme (France), pour assister à l’édition 2023 de Betteravenir. Le salon – organisé par l’Institut technique de la betterave (Itb), l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) et l’International Institute of Sugar Beet Research (Iirb) – se tenait sur pas moins de 40 ha, dont 20 ha de démonstrations mettant en action de nombreuses arracheuses.
Près de 150 exposants avaient également répondu à l’appel des organisateurs, qu’ils soient fournisseurs de la filière, représentants institutionnels ou partenaires de la recherche et du développement.
Au rang des visiteurs, outre des Belges et des Français, on a également recensé la présence de diverses délégations étrangères (Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pays-Bas, Pologne, Égypte…).
C’est dire le succès de l’événement, qui entendait démontrer que la betterave sucrière reste incontournable dans les paysages agricoles et industriels
Des alternatives aux néonicotinoïdes
À cette occasion, les partenaires du Plan national (français) de recherche et d’innovation « Vers des solutions alternatives à l’usage des néonicotinoïdes » ont présenté les résultats de leurs recherches.
Panneaux didactiques, échanges avec les ingénieurs, chercheurs et techniciens impliqués dans le programme, vitrines au champ, animations… permettaient aux agriculteurs de s’approprier ces premiers résultats, mais aussi de découvrir l’ensemble des travaux menés outre-Quiévrain.
En visite sur place, le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, a d’ailleurs annoncé la poursuite dudit plan pour une durée de trois ans.
Rappelons qu’en Belgique également, les alternatives aux néonicotinoïdes figurent parmi les priorités de l’Irbab à travers deux projets : Virobett, mené en collaboration avec le Centre wallon de recherches agronomiques, et Virbicon, en partenariat avec l’Ilvo.