
Le rapport pour la récolte 2023 est basé sur 127 échantillons, dont 37 provenaient de la France, 32 de Belgique, 30 de Pologne, 19 d’Ukraine, 5 d’Allemagne et 2 du Brésil. Deux échantillons de maïs étaient d’origine inconnue. Les résultats de l’analyse montrent un niveau de contamination globalement faible.
Sous le seuil de dépassement
Tout comme en 2022, aucun résultat n’a dépassé la teneur maximale recommandée pour les différentes mycotoxines analysées. De nombreux résultats étaient même inférieurs à la limite de détection. En effet, le nombre de résultats inférieurs aux limites de détection respectives est le suivant : 26/79 pour le déoxynivalénol (150 ppb), 52/79 pour la zéaralénone (50 ppb), 24/43 pour la fumonisine B1 (25 ppb), 36/43 pour la fumonisine B2 (25 ppb), 48/54 pour la HT-2 (20 ppb), 52/54 pour la T-2 (20 ppb) et 104/104 pour l’aflatoxine B1 (1 ppb).
Bien qu’aucun dépassement des niveaux admissibles en mycotoxines n’ait été observé, une certaine vigilance reste toujours de mise. Les valeurs obtenues ne sont qu’indicatives car elles ne couvrent que le risque de mycotoxines aux champs. En outre, il ne faut pas sous-estimer l’influence des conditions météorologiques humides et des périodes aux champs plus longues.
Ainsi, déjà pour le déoxynivalénol, par rapport à 2022, on peut observer une augmentation du taux de contamination qui peut être due aux pluies tombées durant la période de floraison. Les conditions météorologiques pluvieuses (et parfois chaudes) durant la période aux champs peuvent donc avoir été propices au développement de la fusariose.
En outre, il est toujours possible que les concentrations en mycotoxines dans les grains de maïs augmentent au cours de la période de stockage. Il reste important d’appliquer de bonnes pratiques de stockage, y compris un refroidissement et une ventilation adéquats après le séchage.
