
Pour Adrien, se consacrer à l’élevage paraissait comme une évidence. « Je n’ai connu que cela. Puis, c’est ma passion, et les Limousines sont faciles à gérer. Au total, cela ne me prend que trois heures le matin et une le soir, pour les nourrir. En été, c’est moins, évidemment ». Un laps de temps qui lui permet notamment de se consacrer aux cultures, puisque la ferme est en autonomie fourragère.
De plus, ce jeune homme a apporté sa touche personnelle à la conduite de l’élevage, en mettant ensemble les vaches qu’elles soient pleines ou déjà avec leur veau. « Elles sont regroupées, soit en prairie, soit à l’étable selon la période. Nous en avons deux par an pour le vêlage. Avant, dès qu’elles avaient mis bas, on les changeait de place… ».
