sur la simplification

La Belgique donne le ton
Il l’appelle dans cette missive à présenter le plus rapidement possible « une feuille de route sur les mesures concrètes de court et moyen terme » pour répondre aux protestations agricoles, l’exhortant à clarifier les mesures qui sont prises, les instruments qui seront activés et le calendrier.
Les ministres des Vingt-sept veulent aussi rouvrir les actes de base de la Pac. David Clarinval indique qu’il espère des annonces en la matière « dès le Conseil des ministres du 26 mars afin que les modifications puissent entrer en vigueur dès 2025 ».
Il rappelle également les demandes des États membres concernant le renforcement de la position des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire : « La transparence, les pratiques commerciales et une position juste devraient être au cœur des futures actions. »
Des ONG freinent des quatre fers
Le Copa sort encore du bois
Le Copa-Cogeca a manifesté, le 12 mars dernier, en marge de la plénière lors de laquelle devraient être examinées la révision de la directive sur les émissions industrielles ainsi que les mesures commerciales autonomes concernant les importations ukrainiennes.
Dans un communiqué, l’organisation agricole dénonce les « messages contradictoires » du parlement européen où malgré les promesses de soutien de la part de la plupart des partis politiques, « le même parlement européen a voté il y a peu la loi sur la restauration de la nature et affiche un soutien limité au secteur agricole lorsque des questions sont soulevées concernant le commerce avec l’Ukraine ».
Le Copa-Cogeca demande « des simplifications immédiatement efficaces, des réponses sur le commerce agricole avec l’Ukraine, un arrêt des négociations de l’accord UE Mercosur dans sa forme actuelle, une avancée sur les NBT et une directive sur les émissions industrielles qui n’attaque pas les élevages familiaux de porcs et de volailles ».
