Le travail, qui a été mené avec le soutien du professeur Marc Mormont (sociologue à l’ULiège), démontre qu’il faut insister, pour commencer, sur les résultats très positifs des expériences en cours et sur l’intérêt qu’il y a à les faire connaître des autorités tant du secteur agricole que du secteur social.
Profil des fermes pratiquant l’accueil
Depuis 2017, 852 personnes ont pu bénéficier de l’accueil au sein des 370 fermes qui l’organisent. Le profil des accueillants est plutôt diversifié : 33 % d’entre eux sont actifs dans le maraîchage, 33 % le sont dans le secteur laitier tandis que les 40 % restants se partagent entre l’élevage (20 %) et la transformation (20 %). L’agriculture sociale s’inscrit très clairement comme une composante de diversification agricole.
L’étude démontre qu’elle est largement associée au mouvement de renouvellement des générations. Par rapport à la moyenne du secteur agricole, les accueillants sont en général sont plus jeunes (45 ans), plus féminines (plus d’un tiers de femmes), disposent de formations (hors ou dans le secteur agricole). On compte par ailleurs une part significative de nouveaux entrants dans le secteur agricole. Enfin, les fermes se caractérisent par la diversité de leurs activités, et leur ouverture sur l’extérieur (consommateurs, conservation de la nature, publics scolaires).
