Accueil Archive

« L’agriculture sociale, ça fonctionne ! »

Temps de lecture : 2 min

Les résultats des enquêtes auxquelles ont contribué les représentants des 15 projets pilotes approuvés par le gouvernement wallon dans le cadre de la mesure 16.9 du Plan wallon de développement rural, démontrent que la grande majorité des agriculteurs accueillants, des personnes accueillies et des accompagnants sont enthousiastes à l’idée de s’inscrire durablement dans cette démarche.

Le travail, qui a été mené avec le soutien du professeur Marc Mormont (sociologue à l’ULiège), démontre qu’il faut insister, pour commencer, sur les résultats très positifs des expériences en cours et sur l’intérêt qu’il y a à les faire connaître des autorités tant du secteur agricole que du secteur social.

Profil des fermes pratiquant l’accueil

Depuis 2017, 852 personnes ont pu bénéficier de l’accueil au sein des 370 fermes qui l’organisent. Le profil des accueillants est plutôt diversifié : 33 % d’entre eux sont actifs dans le maraîchage, 33 % le sont dans le secteur laitier tandis que les 40 % restants se partagent entre l’élevage (20 %) et la transformation (20 %). L’agriculture sociale s’inscrit très clairement comme une composante de diversification agricole.

L’étude démontre qu’elle est largement associée au mouvement de renouvellement des générations. Par rapport à la moyenne du secteur agricole, les accueillants sont en général sont plus jeunes (45 ans), plus féminines (plus d’un tiers de femmes), disposent de formations (hors ou dans le secteur agricole). On compte par ailleurs une part significative de nouveaux entrants dans le secteur agricole. Enfin, les fermes se caractérisent par la diversité de leurs activités, et leur ouverture sur l’extérieur (consommateurs, conservation de la nature, publics scolaires).

D’après le Réseau wallon

de développement rural

(extrait du mémorandum pour le développement de l’accueil social à la ferme en wallonie)

La Une

Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs