rétrograder
le statut de

En effet, selon la commission, le nombre de bêtes dans l’Union européenne a « significativement » augmenté au cours des 20 dernières années. Il y en a maintenant plus de 20.000 dans 23 pays du territoire européen. La Wallonie recense, quant à elle, trois meutes, la Flandre une.
« Préserver les élevages dans une logique de coexistence »
Pour certains, cette mesure est à saluer. C’est notamment le cas de Benoît Cassart, éleveur et membre de la commission Agriculture du parlement européen. Selon lui, l’arrivée du loup en Belgique et les dégâts dans les élevages bovins et ovins montrent à quel point il est urgent de faire évoluer son statut.
« En septembre 2023, la commission a déclaré que son retour en Europe représente un véritable danger pour le bétail et la vie humaine. Enfin nous passons des mots aux actes ! Cela ne signifie pas du tout éliminer complètement le loup, nous sommes attachés à la biodiversité, mais les mesures de gestion vont permettre de préserver les élevages dans une logique de coexistence », a-t-il déclaré.
Les organisations de défense de la nature ne partagent pas cet avis. Ainsi, le WWF juge cette proposition « scandaleuse » et sans « aucune justification scientifique ». Il plaide pour des mesures dissuasives comme l’installation de clôtures empêchant d’atteindre les troupeaux.
Rappelons que la question du nombre de ces prédateurs présents dans différents pays d’Europe est au cœur de vifs débats, et d’une véritable bataille de chiffres, entre éleveurs et associations de protection de l’environnement.
