Permettre le glanage... mais de façon cadrée !
En cette pleine période de récolte, où de nombreux légumes et fruits tels que les choux, les courges, les pommes de terre, les pommes et les poires sont disponibles, le glanage se révèle être une solution pertinente face aux enjeux actuels. Néanmoins, cette pratique doit être encadrée pour éviter les mauvaises surprises.
Dans un contexte économique parfois difficile pour certains ménages, le glanage s'inscrit dans une nouvelle tendance de consommation. Pour les habitants, c'est aussi l’opportunité de renouer avec le travail de la terre, mais également de mieux comprendre les réalités de la production agricole. Et le Collège des producteurs indique d’ailleurs que de plus en plus d'agriculteurs sont favorables à cette pratique, car elle permet de récolter les surplus non ramassés par les machines, d'éviter la pourriture des restes en champ et de lutter contre le gaspillage, en particulier lorsque la récolte n'est pas rentable.
Cependant, il est essentiel de rappeler que celui-ci doit être réalisé dans le respect des règles du bien vivre ensemble. C’est pourquoi, plusieurs outils ont été développés pour l’encadrer, telles que la charte de glanage solidaire de Manger Demain, disponible sur internet.
Ces supports peuvent être une bonne piqûre de rappel pour ceux qui souhaitent venir sur les champs. Parmi les mesures, citons, l’évident respect du propriétaire des lieux, l'attente de la fin des récoltes avant de glaner, et bien qu’il ne soit pas obligatoire, l'obtention d'un accord préalable. En matière de sécurité, il est rappelé qu’il est fortement recommandé d'attendre que les machines aient quitté les champs, de ne pas utiliser d'outils autres que ses mains ou encore de s'informer sur la nature des cultures.
Le Collège des producteurs souligne que certains Groupements d'action locale (GAL) et organisations solidaires mettent en place des glanages collectifs, souvent relayés par le bouche à oreille ou sur les réseaux sociaux. Les agriculteurs intéressés sont donc invités à partager l'information sur la disponibilité de leurs champs pour glanage après récolte, afin de favoriser cette dynamique positive (se manifester auprès de sa commune, poser une pancarte, partager un message sur les réseaux sociaux…).
