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Changer d’alimentation

pour en réduire le déficit ?

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Le déficit de l’UE en matière de protéines végétales reste important, conduisant à l’importation annuelle de 19 millions de tonnes de protéines, notamment sous forme de tourteau de soja. Le centre commun de recherche de la commission évalue l’impact de différents scénarios sur la dépendance de l’UE : renforcer les soutiens couplés à la production de cultures protéagineuses ; modifier les pratiques d’alimentation du bétail ; restructurer le cheptel ; ou passer à des régimes alimentaires davantage à base de plantes.

C’est ce dernier scénario qui permet d’atteindre les meilleurs résultats. Tandis que les mesures visant à accroître le soutien couplé à la production de protéagineux et à adopter des pratiques d’alimentation à faible teneur en azote ont généralement des effets limités sur la production et la demande au niveau global de l’UE. Mais l’analyse montre surtout que pour obtenir des améliorations environnementales substantielles et réduire la dépendance de l’UE à l’égard des protéines alimentaires importées, c’est une combinaison de toutes ces options qui doit être mise en place afin d’agir à la fois sur l’offre et la demande de protéines de l’UE. Les chercheurs préviennent qu’il faudra « concevoir soigneusement des politiques qui tiennent compte des coûts de transition pour les agriculteurs ».

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