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« Le travail de sélection peut être complexe »

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Dans la filière pommes de terre aussi, les nouvelles technologies de sélection sont sur toutes les lèvres. Quelles seraient les possibilités attendues ?

« Le travail de sélection peut être complexe, selon l’axe de recherche choisi. Il est plus facile de se concentrer sur les gènes conférant une résistance aux stress abiotiques, plutôt qu’aux stress biotiques. Il faut néanmoins garder en tête que la recherche variétale est longue et coûteuse… Les nouvelles techniques de sélection génomique permettront d’accélérer les choses, tout en apportant des gènes d’intérêt aux variétés qui ont déjà démontré une plus-value auprès de l’industrie », détaille Hervé Vanderschuren, en estimant que cela devrait permettre de répondre aux attentes des uns et des autres.

Des pistes sont notamment évoquées en matière de lutte contre le mildiou, dont on sait qu’elle requiert de nombreuses applications de produits phytosanitaires. « La génétique ne peut cependant pas être une solution à tout. La filière doit entamer un processus de réflexion. Le monde politique aussi en encourageant, par exemple, la plantation de variétés robustes. »

Les biostimulants, une piste à suivre ?

Les nouvelles techniques de sélection et la génétique ne font pas tout ! Ainsi, les biostimulants semblent avoir un avenir qui se dessine devant eux, d’autant que le nombre de matières actives disponibles ne cesse de fondre. Mais ils ne sont pas encore parfaits…

« L’offre va croissant. Les biostimulants aides à lutter contre certaines maladies et à assimiler les minéraux », confirme Kürt Demeulemeester. « Cependant, il est difficile d’obtenir des résultats constants sur une longue période. Il y a toujours une différence entre ce que l’on observe en laboratoire et au champ, mais la recherche y croit. Cela demeure une piste pour réduire le recours aux produits de protection des plantes et engrais. »

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