« Le travail de sélection peut être complexe, selon l’axe de recherche choisi. Il est plus facile de se concentrer sur les gènes conférant une résistance aux stress abiotiques, plutôt qu’aux stress biotiques. Il faut néanmoins garder en tête que la recherche variétale est longue et coûteuse… Les nouvelles techniques de sélection génomique permettront d’accélérer les choses, tout en apportant des gènes d’intérêt aux variétés qui ont déjà démontré une plus-value auprès de l’industrie », détaille Hervé Vanderschuren, en estimant que cela devrait permettre de répondre aux attentes des uns et des autres.
Des pistes sont notamment évoquées en matière de lutte contre le mildiou, dont on sait qu’elle requiert de nombreuses applications de produits phytosanitaires. « La génétique ne peut cependant pas être une solution à tout. La filière doit entamer un processus de réflexion. Le monde politique aussi en encourageant, par exemple, la plantation de variétés robustes. »
Les biostimulants, une piste à suivre ?











