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La prudence du nouveau commissaire européen

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Le commissaire européen à la Santé Oliver Varhelyi a fait connaître son intention de mener en 2025 une discussion large (incluant les agriculteurs et la société civile) sur le bien-être animal puis de tenter de faire des propositions pour les premiers secteurs en 2026.

« Une approche progressive et équilibrée »

Après le report de la proposition générale attendue fin 2023, cette déclaration montre la prudence de Bruxelles sur ce dossier. Parmi les premiers secteurs qu’il évoque, devrait figurer la volaille afin de répondre à l’initiative citoyenne européenne « End the cage age » (Mettre fin à l’ère des cages) comme le précédent exécutif européen s’était déjà engagé à le faire. Mais, assure Oliver Varhelyi, « notre approche sera progressive et équilibrée, avec des périodes de transition en fonction des espèces. Si les normes sont bien conçues cela ne sera pas délétère pour notre économie », promet-il. Et pour les autres espèces ? La précédente commission envisageait de s’attaquer aux conditions d’élevage des vaches laitières, des veaux ou encore des porcs. Mais le nouveau commissaire estime que « dans bien des cas une meilleure application des règles actuelles permettait déjà des avancées importantes ».

Les élus de la gauche et des verts tentent pourtant de maintenir la pression et appellent la commission à présenter au plus vite une réforme globale de la législation. Mais les élus de droite, conservateurs et d’extrême droite sont beaucoup plus réticents.

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