Inari a, en effet, utilisé l’intelligence artificielle pour analyser les génomes végétaux dans des bases de données. Ces informations sont ensuite utilisées pour entraîner l’IA à identifier les variantes génétiques les plus intéressantes pour la sélection végétale. Le brevet d’Inari revendique toutes les plantes obtenues à partir de cette méthode, qu’elles soient génétiquement modifiées ou non mais ne porte sur aucun trait défini ou espèce végétale spécifique.
Pour TestBiotech, cet exemple montre que l’IA est sur le point d’ouvrir une nouvelle « boîte de Pandore » permettant aux entreprises disposant des ressources financières nécessaires de déposer un grand nombre de brevets pour prendre le contrôle de la sélection végétale en Europe, « évinçant les obtenteurs traditionnels qui deviendront entièrement dépendants de contrats de licence ». L’ONG appelle, donc, la commission européenne à interdire tous les brevets sur les plantes qui ne sont pas issues du génie génétique.
