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La commission propose des rétorsions, l’agriculture visée

Après la mise en place des droits américains sur l’acier et l’aluminium, la commission tente de montrer ses muscles. Des propositions de rétorsions sont sur la table, pour un montant de 22,5 milliards € (Md€).

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Et le secteur agricole américain pourrait être particulièrement concerné. Une première étape vise à réinstaurer, au 1er avril, les mesures de rééquilibrage sur les produits américains dans le cadre du différend sur l’acier et l’aluminium.

Le beurre de cacahuète et le bourbon punis !

Ces sanctions, d’une valeur de 4,5 Md€, incluaient déjà des produits agroalimentaires d’outre-Atlantique comme le maïs doux, le riz, les haricots, les airelles, le jus d’orange, le beurre de cacahuète, le bourbon ou encore le whisky. Pour mettre cela en place, la commission n’a pas besoin d’obtenir l’aval des États membres, contrairement au nouveau paquet de mesures supplémentaires, la deuxième étape.

Pour la commission, ces nouvelles sanctions ont été rendues nécessaires « étant donné que les nouveaux droits de douane américains ont une portée nettement plus large et affectent une part significativement plus importante des échanges commerciaux européens ». Environ 18 Md€ de marchandises américaines devraient ainsi être visées (avec potentiellement 25 % de droits douane). Et l’agriculture devrait être touchée, selon une première liste publiée par les services de l’exécutif européen le même jour. Ainsi, les volailles, la viande bovine, les produits laitiers, les œufs ou encore les amandes y figurent. Mais surtout, les mesures visent aussi les importations de soja américain, Bruxelles estimant disposer d’autres sources alternatives fiables pour prendre la place (Argentine, Brésil). « On frappe les États-Unis dans des secteurs importants pour eux et pour lesquels nous disposons d’alternatives », rapporte un haut fonctionnaire. L’idée générale est de toucher des productions provenant d’États américains gérés par le Parti républicain (volaille du Nebraska ou bœuf du Kansas).

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Voix de la terre Impossible d’y échapper  : on a bien cuit ces jours-ci. «  Cui-cui  » dirait l’oiseau ! La fenaison a été raclée en quatre jours, là où il fallait trois semaines voici cinquante ans, lors de mes vertes années. Faisait-il moins chaud, moins sec à l’époque ? Cela dépendait des années… Si 1976 a marqué les esprits par sa météo torride, du printemps à l’automne, les autres fenaisons ont posé quelquefois des problèmes, et non des moindres. Mais d’une manière générale, les souvenirs de ces périodes particulières gardent une saveur délicieuse, un goût d’enfance, un parfum de jeunesse, et chaque année, la fenaison est vécue comme une fête. L’esprit humain est ainsi fait : il a tendance à ranger les mauvaises expériences au fond d’un placard et de les y oublier, ne gardant que les bons moments.
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